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Vers une navigation de plaisance durable : faites entendre votre avis !

Au cours des 50 dernières années, le nombre de navires de plaisance en Belgique n’a cessé de croître. Le nombre de navires arrivant en fin de vie augmente également. Un problème délicat, car le recyclage de ces récipients est complexe, surtout s'ils sont en polyester.  La DG Navigation du SPF Mobilité et Transports souhaite résoudre cette problématique. C’est pourquoi elle lance une grande enquête pour tou.te.s les plaisanciers.ières. C’est votre cas ? N’hésitez pas à la remplir. Votre opinion est importante !

Cap sur la navigation de plaisance circulaire

La DG Navigation vise à promouvoir une forme de plaisance plus circulaire en Belgique et en Europe. L’objectif est de prolonger la durée de vie des navires et de faciliter le recyclage et la réemploi des navires arrivés en fin de vie. Ce n’est pas chose aisée. Mais c’est une tâche importante : les navires abandonnés polluent la nature et peuvent causer des situations dangereuses.

Du progrès, pas à pas

Toute solution possible doit être soutenue par l’ensemble du secteur. C’est pourquoi la DG Navigation implique le plus possible toutes les parties prenantes dans chaque étape vers une navigation de plaisance plus circulaire. Dans un premier temps, une étude préliminaire a été réalisée, réunissant des représentants de la navigation de plaisance et du traitement des déchets lors des tables rondes. Dans cette deuxième phase, tou.te.s les plaisanciers.ières peuvent désormais donner leur avis en remplissant une enquête.

Remplissez l’enquête maintenant !

Remplir l’enquête ne prend que 10 minutes et peut être effectué via ce lien : enquête. Que vous soyez un.e plaisancier.ère actif.ve ou le.la propriétaire d’un navire, votre opinion sur la plaisance circulaire est très importante. Plus il y aura de plaisanciers qui remplissent l’enquête, plus les résultats seront précieux.

Georges Gilkinet, ministre de la Mobilité : « Avec plus de 10 000 navires de plaisance en fin de vie ou abandonnés dans les eaux belges, il était urgent de s’attaquer à la problématique complexe de la gestion de la fin de vie des navires et plus particulièrement des coques en polyester. Après la concertation des experts et des représentants du secteur, qui a permis d’identifier des pistes d’actions concrètes, l’heure est à la consultation des plaisanciers eux-mêmes. Je ne peux qu’encourager un maximum de personnes concernées à remplir l’enquête que nous avons élaborée. Il s’agit d’une nouvelle étape vers le développement de solutions structurelles pour le recyclage et le remploi des navires. Nous construisons ainsi pas à pas les conditions de mise en œuvre d’une véritable économie circulaire dans la plaisance. Derrière les enjeux environnementaux et de sécurité, il y a également des opportunités économiques que je souhaite saisir pour la plaisance de demain et d’après-demain. J’ai pleine confiance dans la participation constructive des plaisanciers qui sont bien conscients de l’importance de protéger le biotope de nos voies d’eau. »

Vincent Van Quickenborne, ministre de la Mer du Nord : « Malgré la crise du coronavirus, le nombre de plaisanciers naviguant sur notre mer du Nord n’a pas cessé d’augmenter ces dernières années. Notre pays étant pionnier dans la technologie verte de l’éolien offshore, des panneaux solaires flottants et des navires autonomes, nous pouvons trouver des moyens tout aussi innovants pour mettre en place le recyclage des navires abandonnés. Avec cette action, en collaboration avec mon collège M. Gilkinet, nous faisons un pas de plus vers le recyclage de nos navires et évitons leur abandon. Pour ce faire, je sais que nous pouvons compter sur la participation positive des plaisanciers. Même si la navigation de plaisance n’est pas la plus grande source de déchets marins, les plaisanciers ont tout de même intérêt à protéger l’environnement. D’ailleurs, ils le font déjà à l’aide de l’initiative Blue Flag, l’un des labels les plus reconnus au monde, qui valorise des plages, des ports de plaisance et des opérateurs de vacances nautiques durables. »