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COP28 : la Belgique relève une fois de plus le défi du Green Shipping Challenge

Le secteur maritime est confronté à un défi majeur : les émissions doivent être réduites de manière significative. C'est pourquoi la Norvège et les États-Unis ont lancé l’année dernière le Green Shipping Challenge lors de la COP27. Les progrès réalisés seront discutés à Dubaï lors de la COP28. La Belgique a soumis trois contributions sur la transition énergétique et l'inclusion, confirmant ainsi son rôle de leader dans la transition vers un transport maritime plus vert.
 

La COP28 et le Green Shipping Challenge

Du 30 novembre au 12 décembre, Dubaï accueillera la COP28, le sommet annuel sur le climat, où les représentants de 200 pays discuteront de l'action climatique. Des initiatives sont également prises dans le secteur maritime. En effet, le secteur maritime est confronté à un défi majeur. Les mesures actuelles sont insuffisantes pour limiter le réchauffement climatique à 1,5°C. Au contraire, les émissions continuent d'augmenter légèrement.

Partant de ce constat, les États-Unis et la Norvège ont lancé le Green Shipping Challenge l'année dernière, lors de la COP27. L'objectif ? Encourager les gouvernements, les entreprises et les ports à prendre des engagements qui favorisent la transition vers le transport maritime vert.
 

La Belgique, pionnière

Au niveau mondial, la Belgique joue un rôle de premier plan dans cette transition en innovant et en investissant dans le fret maritime du futur. Notre pays a soumis trois contributions autour de projets progressifs, tant de la part du gouvernement que des compagnies maritimes et des ports. Cette année, l'accent est mis sur la transition énergétique et l'inclusion.
 

La flotte belge sur la voie du zéro émission

Les principales compagnies maritimes belges, telles que CMB et Exmar, ne sont pas seulement connues pour leur transport mondial de gaz en vrac et de gaz liquéfié, mais sont également activement engagées dans le transport maritime sans émissions. Elles ont passé commande de navires fonctionnant à l'ammoniac, dont la livraison est prévue entre 2025 et 2026.
 

Le port d'Anvers-Bruges joue un rôle clé dans la transition énergétique

Un deuxième projet est celui de la coalition belge pour l'importation d'hydrogène, composée du port d'Anvers-Bruges, de DEME, d'Engie, d'Exmar, de Fluxys et de Waterstofnet. Cette coalition a récemment établi une feuille de route détaillée pour l'importation d'hydrogène en Belgique. Des partenariats ont été établis et renforcés avec des pays tels que le Chili, la Namibie, Oman, le Brésil et le Canada pour introduire l'hydrogène.

Par exemple, le port d'Anvers-Bruges a récemment renouvelé des accords avec le ministère chilien de l'énergie pour renforcer la coopération sur l'infrastructure portuaire commune et l'implication des parties prenantes dans le transport maritime propre. Des accords ont également été conclus concernant l'échange de bonnes pratiques, notamment l'expérience acquise avec l'Hydrotug 1, le premier remorqueur au monde fonctionnant à l'hydrogène.
 

La Belgique s'engage à participer à la lutte contre le changement climatique

Enfin, les pays en développement sont parfois durement touchés par le changement climatique mais ne disposent pas toujours des ressources nécessaires pour défendre leurs intérêts. La Belgique reconnaît la valeur de leurs contributions pour mettre le secteur maritime sur la voie du zéro émission. C'est pourquoi, notre pays contribue cette année à hauteur de 200 000 euros au Voluntary Multi-Donor Trust Funds, qui aide ces pays à participer aux négociations sur le climat au sein de l'Organisation Maritime Internationale (OMI).